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Les Appâts Rances
14 janvier 2014

Une place en crèche ou comment harceler un service de mairie

Nous avons fait la demande d'une place en crèche pour bébé 2, dès mes 6 mois de grossesse, comme le veux la règle.

Mi-août nous avons reçu le courrier avec les résultats de la commission : Gabin est en liste d'attente.

A partir de ce moment, j'ai appelé le service de la petite enfance en mairie, toutes les semaines pour voir si les choses bougeaient. Je me suis déplacée plusieurs fois pour me rappeler à leurs bons souvenirs.

Arrivé au mois de novembre, date à laquelle je devais reprendre le travail, toujours pas de place. Mes beaux-parents ont donc prit le relais pour la garde de Gabin. Je n'étais vraiment pas motivée par une assistante maternelle. Certainement à cause des frasques de celles de mes collègues ou de ce que l'on peut entendre. Il doit y en avoir des très bien, professionnelle et aimante mais j'adhère plus au principe de la crèche, de la pluralité de personne, de la vie en communauté dès le plus jeune âge. A vrai dire c'est le lot de toute notre vie, autant s'y mettre directement. Même si bien sur en crèche ils y a des inconvénients. Plus d'enfants veut dire moins de temps pour chaque enfant, partage des microbes (c'est bon pour favoriser le système immunitaire !), rythme généralisé... Mais je me sens plus rassurer de le savoir dans cet environnement.

Fin décembre arrivant, toujours pas de crèche. Il va falloir se mettre à chercher une nounou. Je demande la liste à la PMI et commence les appels sans réelle conviction car cette idée me rend malade, j'ai une boule au ventre, je ne veux pas, je ne peux pas. Je poursuis le harcèlement en mairie. On ne m'a jamais répondu non, je garde espoir. On me répond qu'ils manquent de personnel dans toutes les crèches de la ville et font des recrutements. Je précise que je préfères qu'il soit dans la même crèche que son frère mais que si une place se libère ailleurs je suis tout de même preneuse.

Mi-janvier, lors de mon appel quotidien, la responsable me répond : "oh ça tombe bien j'allais vous appeler ! On a une place pour Gabin !" Quelle joie ! enfin ! Bon il ne s'agit pas du même établissement que le grand et ça complique l'organisation du matin. Mais j'accepte le principal étant d'avoir une place. D'autant que la proposition est pour les 3 années à venir. Alors tampis on s'organisera autrement et même si c'est encore plus la course au moins, on aura le mode de garde voulu.

Début de l'adaptation, tout se passe bien. Mon Gabin se sent bien, il ne pleure pas, dors bien, mange bien ! Génial ! je suis heureuse ! et le harcèlement y'a que ça de vrai ! (fait gentillement et poliment bien sur). 

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